Mission Nature : un jeu de grattage pour restaurer la biodiversité Mission Nature c’est un jeu de grattage proposé par la FDJ pour participer au financement de 20 projets de restauration de la biodiversité en France. Après le succès de « Mission Patrimoine », ce nouveau jeu de grattage a pour but de sensibiliser le grand public à la préservation de la biodiversité locale. C’est pourquoi plusieurs projets de restauration de la nature dans les territoires ont été sélectionnés. Les 20 lauréats, désignés parmi une cinquantaine de candidatures reçues dans le cadre d’un appel à projets « Restauration écologique en faveur de la biodiversité » organisé du 2 mars au 7 juin 2023, sont porteurs d’actions concrètes, ambitieuses et locales de restauration d’écosystèmes, dans toutes leurs composantes (habitats, espèces, fonctions, pressions et menaces, etc.). Ce sont 6 projets emblématiques (pour les initiatives de grande ampleur avec un impact positif majeur sur les écosystèmes et leur restauration tout en agissant en faveur d’habitats ou d’espèces patrimoniales à l’échelle nationale) et 14 projets de maillage (pour les initiatives d’ampleur significative, avec un impact de niveau régional ou local sur les écosystèmes ou les espèces concernés). Parmi ces projets de maillage, celui du GEPOMAY pour la Sauvegarde de l’arrière-mangrove de la Baie de Bouéni. Sauvegarde de l’arrière-mangrove de la Baie de Bouéni L’arrière-mangrove de Mayotte est classée par l’UICN « en danger critique » sur la liste rouge des écosystèmes de France. Lieu unique, elle abrite une flore et une faune exceptionnelles. La population locale bénéficie de services importants rendus par cet environnement. Le GEPOMAY travaille pour la restauration de l’arrière-mangrove en réduisant les dangers qui la menacent. Cette initiative est née de la collaboration entre le groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte, le Conservatoire du Littoral, les agriculteurs et les élèves des écoles primaires et des collèges alentours. La fiche du projet sur Mission Nature A partir du 23 octobre 2023, les Français sont invités à gratter un ticket à 3€, vendu dans les 30 000 points de vente FDJ, sur www.fdj.fr et l’application FDJ. Retrouvez la Mission Nature et les projets qu’elle soutient sur leur site.
Lancé en septembre 2022, le portail Faune-Mayotte sous la baguette du Groupe d’Etudes et de Protection des Oiseaux de MAYotte (GEPOMAY) a soufflé sa première bougie et lance l’opération « Oiseaux des jardins de Mayotte » dans un peu moins d’une semaine. C’est l’occasion de (re)découvrir nos petites vidéos de présentation ! Porté par la LPO et animé par ses partenaires sur cinq territoires ultramarins (Guyane, Martinique, Saint-Martin, Mayotte, La Réunion), le projet Life BIODIV’OM a pour ambition de contribuer à la conservation d’espèces et d’habitats naturels menacés. Outre les actions concrètes de conservation mises en œuvre, celle-ci passe aussi par l’amélioration des connaissances sur les espèces et écosystèmes de ces territoires. C’est de cet objectif de connaissance qu’est née la plateforme Faune Mayotte permettant à tous de contributer. Un premier programme Life (Life+ CAP DOM) avait permis l’ouverture de Faune-Guyane, Faune-Réunion et Faune-Martinique en 2012. Le Life BIODIV’OM a donné naissance à Faune-Mayotte en septembre 2022 et désormais à Faune-Antilles qui regroupe les données de Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Pour inciter un maximum de personne à participer aussi bien aux Oiseaux des jardins de Mayotte qu’au quotidien, nous vous partageons nos vidéos de présentation de Faune-Mayotte en shimaore et en français réalisées par la LPO France et le GEPOMAY. Vous pouvez la découvrir sur youtube en shimaore et en français et sur le site du GEPOMAY. N’hésitez pas à les partager !
Deux espèces de martinets sont présentes à Mayotte, le Martinet des palmes, commun et le Martinet malgache, moins commun mais régulier. Ils se ressemblent beaucoup et sont d’ailleurs désignés par le même nom en shimaoré. Voyons leurs différences ! Sources :Oiseaux.netLes Oiseaux de Mayotte, Michel Clément, Philippe de Grissac, Robin Rolland
Originaire d’Asie et introduit récemment à Mayotte, ce petit oiseau bavard est devenu un incontournable du paysage mahorais. Grégaire et familier avec l’humain, il se retrouve dans tout type de milieu à Mayotte, même dans les forêts humides qu’il délaisse dans d’autres régions. Il a été introduit dans l’océan indien pour lutter contre les insectes ravageurs des cultures dont il se nourrit. Plutôt opportuniste, il consomme également des fruits, des invertébrés, des œufs, des poussins, des lézards et pioche même dans les poubelles. De loin, le Martin triste paraît noir mais en réalité seules sa tête et sa poitrine sont noires alors que son dos et son ventre sont chocolat. En vol, il révèle de larges bandes blanches sous ses ailes. Son bec et ses pattes sont jaunes tout comme la petite zone de peau nue en forme d’amande autour de son œil. Côté voix, il émet des vocalises très variées, c’est également un bon imitateur. Le Martin triste construit un nid en forme de coupe avec des brindilles et des plumes. La femelle pond 1 à 4 œufs bleu turquoise. Fidèle à vie à leur partenaire et leur site de nidification, le Martin triste peut faire jusqu’à 2 nichées par an et par couple. Il s’installe volontiers dans des cavités naturelles, parfois au détriment d’autres espèces indigènes avec lesquelles il entre en compétition comme le Courol et le Petit-duc. En effet, très territorial et agressif, il a tendance à déloger les espèces locales. Des études sont encore nécessaires pour le prouver, mais le Martin triste semble être envahissant à Mayotte. Sources :Oiseaux.netLes Oiseaux de Mayotte, Michel Clément, Philippe de Grissac, Robin Rolland
Le Pigeon des Comores est le plus grand des six columbidés de Mayotte. Il est reconnaissable par sa grande taille de 40cm et sa teinte générale gris-marron avec des reflets violets. De plus près, la couleur plus chaude rouge violacée de la tête à la poitrine et au manteau ressort. Son cou est finement strié de blanc et son ventre est d’un gris plus clair. Son bec et ses pattes sont jaunes vifs alors que le cercle orbital, petite zone de peau nue autour de son œil, est jaune pâle. Son iris est d’un jaune verdâtre assez terne. Les jeunes ont un plumage plus brun et plus terne qui laissera rapidement place au plumage des adultes, identiques pour les deux sexes. Bien que la période soit encore mal connue, le Pigeon des Comores nicherait d’août à novembre en hauteur dans les arbres, à l’abris du feuillage. Il construit un nid de brindilles et d’herbes où il pond un seul œuf blanc brillant, rarement deux. Le couple élève le poussin. Observé seul ou en couple, il quitte rarement le couvert arboré où il se nourrit principalement de fruits et de graines. Il ne s’aventure au sol que pour récupérer les Il ne s’aventure au sol que pour récupérer les gravillons nécessaires à sa digestion. Sédentaire et endémique de l’archipel des Comores, aucune migration entre les îles n’est connue pour cette espèce. Etant donc très localisée, cette espèce est considérée comme quasi menacée au niveau mondial. La principale menace pour la conservation du Pigeon des Comores est la destruction de l’habitat forestier dont il dépend. Sources :Oiseaux.netLes Oiseaux de Mayotte, Michel Clément, Philippe de Grissac, Robin Rolland