Observatoire des oiseaux côtiers de Mayotte « GEPOMAY

L’Observatoire des Oiseaux Côtiers de Mayotte, ou OOCM, a pour objectif de suivre l’évolution des populations d’oiseaux côtiers et marins sur le long terme. Pour atteindre cet objectif, le GEPOMAY travaille notamment avec le partenaire technique et financier Parc Naturel Marin de Mayotte.

L’OOCM est coordonné à l’échelle nationale par les Réserves Naturelles de France et le projet d’Observatoire du Patrimoine Naturel Littoral (OPNL), au travers du volet Limicoles côtiers. Ce projet s’inscrit également dans le cadre international des recensements mondiaux des oiseaux d’eau coordonnés par Wetlands International.

Quelles espèces ?

Quatre familles d’oiseaux sont concernées par l’OOCM :

Les sternes : ce sont des laridés que l’on retrouve sur les îlots du lagon mahorais ;
Les limicoles : ce sont de petits échassiers qui se nourrissent sur le littoral, dans la vase et le limon ;
Les ardéidés : c’est la famille des hérons et des aigrettes, on les retrouve dans les zones humides, les vasières et les platiers littoraux ;
Les Phaétons à bec jaune ou le Paille-en-queue : c’est le seul oiseau marin nicheur à Mayotte (au niveau des falaises).

Quelles actions ?

Le recensement et le suivi des oiseaux côtiers et marins de Mayotte passent par des comptages mensuels. Ceux-ci sont réalisés :

à pied sur le littoral et principalement sur Petite-Terre,
en ULM pour observer les oiseaux en repos sur les îlots,
en bateau pour les oiseaux marins.

En parallèle, le GEPOMAY anime des ateliers de sensibilisation sur le thème des oiseaux côtiers et marins notamment dans le cadre des projets P’tits fundis du lagon à destination des établissements scolaires de l’île.

Le saviez-vous ?

Mayotte accueille jusqu’à 20% de la population biogéographique (ouest océan indien) de sternes voyageuses. Elles, et d’autres espèces viennent se reposer de décembre à mai sur les îlots de Mayotte. Ce sont donc 12 îlots qui sont reconnus d’importance internationale pour les populations de sternes.

Peu de gens le savent : déranger les sternes au repos sur un îlot de sable blanc, que ce soit en arrivant en bateau ou en canoë, c’est provoquer un envol qui correspond à une dépense énergétique inutile. Ces dérangements augmentent la mortalité des individus durant la migration et la reproduction suivantes : de décembre à mai, laissez les îlots aux sternes.