Ce chevalier tire son nom de son cri qui évoque un aboiement. Il est reconnaissable à ses ailes sombres sans barre blanche transversale, son croupion blanc se terminant en triangle sur son dos, son bec gris légèrement retroussé et la couleur vert olive à la base de son bec et de ses pattes.
Le Chevalier aboyeur niche au sol dans un creux garni de feuillages et d’herbes dans les landes et les tourbières du nord de l’Europe. Il y dépose ses quatre œufs allant de la couleur crème au vert olive moucheté de roux. Les deux parents assurent la couvaison. Seulement quelques heures après l’éclosion, les poussins couverts de duvets sont près à quitter le nid pour suivre les adultes sur les rives. Ils s’y nourrissent du matin au soir de mollusques, d’insectes, de crustacés et de vers mais aussi de petits poissons et de batraciens. Après un mois, les jeunes sont capables de voler et se débrouiller par eux-mêmes.
Les chevaliers hivernent sur les vasières, les mangroves, les marais salants, le long des récifs coralliens, des plages de sable, des plans d’eau douce et des lagunes. Solitaires ou en petits groupes lorsque la nourriture est abondante, ils s’observent toujours au bord de l’eau, qu’elle soit douce ou salée. A Mayotte, Il affectionne particulièrement les berges du lac Dziani mais vous pourrez également l’observer à la vasière des Badamiers, sur les platiers notamment celui de l’aéroport ou sur les retenues collinaires. Vous aurez le plus de chance de l’observer entre la fin de l’hiver austral et le mois de mars, lorsque ses effectifs sont les plus abondants.
Sources :
Oiseaux.net
Les Oiseaux de Mayotte, Michel Clément, Philippe de Grissac, Robin Rolland
Observatoire des Oiseaux Côtiers de Mayotte Bilan n°2 : Analyses des données de suivis de 2012 à 2021, Thomas Ferrari, Florinah H. Razafimandimby, Merlène Saunier & Steeve Mathieu, GEPOMAY – ENTROPIE